Sida: une volonté politique existe, selon l'OMS

Pour la responsable de l'Organisation mondiale de la santé, «La volonté politique d'agir est désormais intense et générale». Elle s'est exprimée à Genève en vue de la journée mondiale contre le sida, samedi.

Se félicitant de nouveaux financements. Elle a cité les réunions d'Abuja, de Gênes (sommet du G8) et de New York (assemblée générale extraordinaire de l'ONU sur le sida).

A Abuja, le secrétaire général de l'ONU a lancé l'idée d'un fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme. Des promesses de dons de 1,5 milliard de dollars ont été faites jusqu'ici, a relevé Mme Brundtland, alors que le fonds n'est pas encore en place.

Il devrait être opérationnel au début de l'année prochaine et les ressources disponibles devraient alors augmenter. Mme Brundtland a noté également la diminution du prix des médicaments contre le sida, comme les antirétroviraux.

«La possibilité pour les pays en développement de bénéficier de la flexibilité des accords sur la propriété intellectuelle a été réaffirmée le mois dernier lors de la conférence de l'Organisation mondiale du commerce (OMC) à Doha», a souligné la directrice de l'OMS.

Il n'empêche qu'en dépit de cette nouvelle volonté politique, l'épidémie du sida a fait trois millions de morts et cinq millions de nouvelles infections cette année, selon l'ONUSIDA. Dans le monde, 40 millions de personnes sont atteintes par le virus.

(sda)